vus
List activity
1.4K views
• 0 this weekCreate a new list
List your movie, TV & celebrity picks.
79 titles
- DirectorAlain ResnaisStarsVittorio GassmanRuggero RaimondiGeraldine ChaplinThree intertwined tales. On the eve of the First World War, Count Forbek starts to build a fantastic castle in the Ardennes forest. After the war he uses it to start a utopian society by brainwashing his friends, including his former fiancee, Livia, and her husband. In the present day, the castle is being used as an alternative school and, in the summer holidays, for an educational conference. At the conference, the American Nora Winkle bets Claudine that the ernest public school teacher Elisabeth Rousseau will be enticed into the bed of Robert Dufresne, even though the principal speaker, Walter Guarini, is obviously interested in Elisabeth. Meanwhile, the children staying at the castle over the holidays invent their own medieval tale about freeing prisoners from the dungeons.En fait 3 courts sur l'idéal, l'enfance et l'éducation.
Deux moyens qui sont bien (quoique parfois un peu trop à droite ou pro-libération sexuelle, vive les forts qui écrasent les faibles), mais se terminent trop tôt, après quarante minutes.
Et un plus court, sur des rêves d'enfant, avec des décors d'Enki Bidal.
Passages chantés à la Demy, grande liberté à la Rivette ou à la Tanner de l'époque.
Contrairement à la plupart de ses précédents films, Resnais l'a fait sans collaborateur, sauf un scénariste, mais bon donc préférer "Je t'aime, je t'aime" et "Mon oncle d'Amérique". J'ai confondus ces trois films pendant une douzaine d'années.
En fin de compte, pas totalement abouti, mais quand même il y a de chouettes trucs par ci par là. C'est quand même du Resnais. Même si mineur. - DirectorBertrand BlierStarsGérard DepardieuCarole LaurePatrick DewaereA worried husband finds a lover for his depressed wife, but she falls in love with a bullied thirteen-year-old math prodigy and wants to have the boy's baby.Sans doute le meilleur Blier. Un extraordinaire souvenir d'enfance (et ce n'est pas étonnant pour plusieurs raisons, dont une très personnelle). Malheureusement, un peu vulgaire, surtout dans la première moitié et problèmes de scénario dans la seconde moitié, pas vraiment important mais dommage quand même. Serait intéressant d'en faire un remake plus sobre.
- DirectorFarida BenlyazidStarsAbderrahim BaygaAhmed BouananiChaaibia El AdraouiIn this Sufi tale, Nadia, a young Moroccan emigre returns from Paris to Fez to visit her dying father.Une bourgeoise marocaine retourne chez elle et devient religieuse à sa manière, jusqu'à ce qu'elle rencontre un grand bourgeois comme elle. Plein d'énormes clichés ridicules, hyper-naïf, kitsch et surtout islamiquement très douteux. Ce film est le caprice d'une bourgeoise. Énervant car il y a quand même de belles lectures du Coran. Tendance souffi semble-t-il. À sérieusement éviter !
- DirectorSouheil Ben-BarkaStarsAbdou ChaibaneMimsy FarmerSi AhmedIn Morocco, an old dyer and his young son Miloud work transporting wool packs. So begins this story in the hands of thousands of old men, women and children involved in meticulous weaving carpets.Femis, Nouvelle vague des pays d'Europe de l'Est (avec ses bobines légèrement teintées (J'ai vu une copie 35mm sous-titrée en anglais de 2004), film brésilien.
Même s'il a hérité depuis deux ans des terres de son père, il préfère rester à Casablanca, une grande ville qui ne lui offre pourtant pas d'opportunité, plutôt que de retourner s'isoler à la campagne.
D'origine paysanne, il fut très bon élève, a étudié et est resté à Casablanca où il travaille depuis une douzaine d'année. Son emploi subalterne ne lui permet que la modeste survie et quelques petits passe-temps, et il cherchera donc (en vain) un travail plus épanouissant et mieux valorisé, afin d'enfin construire, fonder un foyer.
Il tente de séduire une jeune femme. Cette jeunesse, influencée par les moeurs français?? et le féminisme, semble tâtonner, redéfinir, fort maladroitement, les rapports entre les sexes.
Casablanca est un personnage très important du film, comme l'était dans le film brésilien. C'est aussi le portrait d'une classe moyenne marocaine, aujourd'hui transformée, qui dansait le slow, lisait Ian Fleming et appréciait les westerns spaghetti.
Le Diable probablement...
Bresson, Brecth, Marx, lutte des classes
Hiérarchie et hypocrisie post-coloniale
splendide scène d'enterrement
Description clinique de l'injustice, contraste entre l'harmonie de la civilisation représentée par une famille saine et la perversion incarnée par l'épouse d'un bourgeois cosmopolite jouée par l'icône érotique du cinéma italien, redoutable symbole du libéralisme libertaire diabolique, son alcool, sa fornication et son exploitation des masses au profit des caprices de quelques sinistres et ridicules rapaces, conséquence de leur héritage économique, soldats inhumains du grand capital, de l'impitoyable mondialisation.
doublage désastreux
assistant de pasolini
Mimsy Farmer "4 mouches de velours gris
" (1971) de Dario Argento "Il profumo della signora in nerf" (1974) de Francesco Barilli, un des meilleurs gialli, "Macchie solaire/Frissons d'horreur" (1975) un autre excellent giallo d' Armando Crispino
"La traque" (1975) le chef d'œuvre français du survival du trop oublié Serge Leroy
Musique très pathétique, sample d'Annie Moricone "Il était une fois dans l'Ouest".
Rejoint mes intérêts principaux, pourtant parfois contradictoires : les nobles valeurs de l'Islam, l'art coloré intégré à l'environnement urbain, la lutte des classes et le cinéma d'exploitation italien des seventies.
Il s'agit donc du film ultime, avec mf de pk. Le c étant mort, je consacrerai le reste de ma vie à éviter l'enfer où, dit-on, l'on projette du Dardenne Bros pendant l'éternétiné. Et c'est long l'énertiné, Surtout avec les Dardenne.
autre film (il faut retrouver le titre) :
Joli portrait de Tanger œuvre de propagande à la gloire de la "Moudawana" du roi Mohammed V, réforme du droit de la famille.
J'ai toujours été étrangement attiré par Tanger et ses femmes. Malheureusement, le film milite pour le pouvoir en place au moment de sa réalisation et tient un propos confus et malsain sur l'Islam - DirectorJean RenoirStarsCatherine HesslingPierre LestringuezJacqueline ForzaneWhen the vivacious and beautiful Nana bombs at the Théâtre des Variétés, she embarks on the life of a courtesan, using her allure and charisma to entice and pleasure men.Personnages trop peu développés, mauvais muet conventionnel, trop mélodramatisé.
Quelques mouvements de caméra et une belle scène d'humiliation par la garce, annonciateurs de "La chienne". D'autres éléments annoncent, entre autres, "La règle du jeu".
L'actrice, femme de Renoir à l'époque, n'est pas très crédible (elle était un modèle du père.) - DirectorHenri DecoinHerbert SelpinStarsDanielle DarrieuxCharles VanelMaurice EscandeA detective melodrama told in flashback in which the young Danielle Darrieux plays the roles of both a young girl and her mother.6 + 1 (on voit les poils -mal rasés- sous les aisselles de Danielle Darrieux. C'est bref quand même -deux fois une demi-seconde-, mais exceptionnel !)
Henri Decoin n'est pas un bon réalisateur. Encore trois ans plus tard, il ne met même pas vraiment en valeur sa femme Danielle Darrieux dans "Retour à l'aube" (1938), une sorte de rip-off lourdement parlant et lourd de "L'aurore" de Murnau.
À noter que le succès de Darrieux daterait de "Mayerling" en 1936. - DirectorJean RenoirStarsJean-Louis BarraultTeddy BilisSylviane MargolléMr. Joly, doctor Cordelier's lawyer, is amazed to discover that his client and friend leaves his possessions to a stranger, Opale, a sadistic criminal. He needs this man to prove that people's behavior can be adjusted at will...Très petit budget tourné rapidement (téléfilm).
Les acteurs jouent mal (surjouent), bavard, mise en scène et rythme soporifique. Surtout des intérieurs peu variés.
Mais quand même une curiosité qui a un certain charme, principalement grâce à la voix de Jean Renoir.
Quand même loin de la qualité de "Les yeux sans visage" de Franju. - DirectorWes CravenStarsBill PullmanCathy TysonZakes MokaeAn anthropologist goes to Haiti after hearing rumors about a drug used by black magic practitioners to turn people into zombies.Intéressant pour sa mise en scène dans d'exceptionnels décors naturels forts (Haïti pendant la révolution). Malheureusement il y a trop de personnages secondaires, pas mal de confusion, les personnages principaux ne sont pas particulièrement attachants et ils faut bien avouer que le film paraît plus long. Beaucoup de cauchemars, des longueurs, j'ai souvent décroché. En surplus : une scène d'amour très kitsch. Un gros huit.
Revoyant la même copie au même endroit trois ans plus tard, en décembre 2015, j'ai cette fois trouvé la mise en scène sauvage, comme dans "La dernière maison sur la gauche" (1972), mais surtout brouillonne et malsaine dans cette version d'exploitation à la "Cannibal Holocaust", un peu mondo, de "Les maîtres fous" de Jean Rouch, une adaptation d'un livre d'un explorateur américain enquêtant sur le phénomène des zombies à Haïti, prétexte pour revenir à la source pré-romero du film de zombie : le vaudou haïtien. Une très désagréable soupe de musiques populaires latino-africaines, de catholicisme et de sorcellerie, avec un Américain tête à claque, jalousé par un dignitaire du régime qui lui fait peur (en lui clouant le scrotum sur une chaise), mais l'Américain n'a pas les testicules sensibles, il est très courageux et reste à Haïti pour faire monter le cours de l'action d'une entreprise pharmaceutique, administrée par Michael Gough (il jouera l'Alfred de la série des quatre Batman qui suivront). L'agaçant beau gosse est aidé par une jolie Noire du coin et, après la conventionnelle demi-heure de conflits (inspiré par la screwball comedy), ils finissent pas baiser. Le spectateur doit alors longuement supporter les grimaces de jouissance de la femme libérée, filmées au ralenti. Ils passent leur temps à fabriquer de la poudre à faire des zombies, cela patine, cela patine, cela patine, ... Les problèmes de rythmes s'accumulent. Après une vaillante lutte contre le sommeil, je me suis endormi et me suis réveillé au générique. Cherchant la fin sur le Net, je finis par me rappeler que cela se termine lamentablement en eau de boudin, de manière grotesque et ridicule.
8 - DirectorChristy CabanneStarsDick ForanPeggy MoranWallace FordArchaeologists defile the tomb of mummified Kharis, who was buried alive for falling in love with an Egyptian princess.Ce n'est pas une suite de "La momie" de 1932, mais le premier film d'une nouvelle série de quatre films. Celui-ce serait le meilleur des quatre, la formule se répétant de façon monotone dans ses suites, selon les rares qui les ont vus.
Exotisme hollywoodien de série B.
Scénario de type b.d. ou série télé.
Petit budget.
Comédie d'horreur.
Décors US, surtout de studio.
Produit populiste destiné au peuple américain (ne s'adresse pas à l'élite.)
6 + 1 (vu à la Cinématek en contretype 35, sans sous-titre.)
La première version de 1932 était beaucoup plus classieuse et élégante. Entre autres au niveau des mouvements d'appareils et du jeu des acteurs.
Même si comme le disait déjà le chroniqueur de La Libre Belgique à l'époque, ce fantastique ne vaut pas ceux de Murnau ou Fritz Lang. Mais il y avait Boris Karlof parfaitement maquillé. Celui-là valait 9. - DirectorNathan JuranStarsKerwin MathewsElaine DevryScott SealeyA young boy visits his father in a secluded cabin; the father is attacked by a werewolf and becomes one himself every full moon. However, the boy constantly tries to warn others, but no one will believe him.Film de loup-garou presque destiné aux enfants.
Réalisation de niveau téléfilm.
Personnages caricaturaux, dont des hippies chrétiens de mauvaise b.d.
Jolis décors naturels de montagne.
Quand même un feeling du début des seventies qui donne du charme.
(Dernier film de Nathan Juran - "Attack of the 50 Foot Woman" en 1958, "Les premiers hommes dans la lune" en 1964, qui a fait également beaucoup de télé.) - DirectorFord BeebeStarsJon HallEvelyn AnkersAlan CurtisAn eccentric scientist helps a fugitive from the law become invisible, unwittingly giving him the power to exact revenge on his former friends.L'ai vu à la Cinémathèque en (sans doute contretype) sans sous-titre, en ayant lu auparavant le scénario du "Retour de l'homme invisible" de 1940 avec Vincent Price. (J'ai confondu les films à cause de la présentation confuse de la cinémathèque.)
J'ai eu du mal à suivre le scénario pour cette raison, mais aussi car il est bizarre, inhabituel (ce qui peut être considéré comme une défaut ou une qualité) : Difficile en fin de compte de déterminer qui est gentil, le héros, ou s'il y a des gentils dans cette histoire. Pas de personnages sympas pour qui s'inquiéteraient les spectateurs.
Inventif et original pour une énième (troisième "suite") suite (qui, en réalité, n'en est pas vraiment une.)
Énormes coïncidences dans le scénario.
Les effets spéciaux sont "visibles", mais cela conserve aujourd'hui une charme artisanal. J'ai lu que les effets sont moins bons dans ce quatrième film qui aurait reçu un plus faible budget par rapport aux précédents.
8+1 - DirectorRupert JulianLon ChaneyErnst LaemmleStarsLon ChaneyMary PhilbinNorman KerryA mad, disfigured composer seeks love with a lovely young opera singer.Historiquement, un jalon du film d'horreur.
Réalisé suite au succès de "The Hunchback of Notre Dame" (1923) avec Lon Chaney.
Vu en v.o. sans sous-titre à la cinémathèque et en copie médiocre 16mm des années '60 Universal's "Show-At-Home" pour "home" et "interdite aux salles de cinéma". Avec seulement la scène de bal en couleur rouge. Et du piano improvisé.
Magnifiques images monumentales, mais plusieurs scènes quand même un peu convenues et chiantes.
Un petit 10.
À revoir dans de meilleures conditions. - DirectorWallace WorsleyStarsLon ChaneyPatsy Ruth MillerNorman KerryIn 15th-century Paris, the brother of the archdeacon plots with the gypsy king to foment a peasant revolt. Meanwhile, a freakish hunchback falls in love with a gypsy dancer.Superproduction, premier grand rôle de Lon Chaney qui y a laissé une partie de sa santé (jambes, yeux).
L'histoire est très over the top (peuple des égouts, Cour des miracles fantasmée, etc.)
Vu en 2013 à la Cinematek la version française 16mm. Mais en 2005 le restaurateur américain David Shepard avait retrouvé une copie 35mm intacte, intégrale et teintée, diffusée depuis par Arte. - DirectorGeorge Roy HillStarsMichael SacksRon LeibmanEugene RocheBilly Pilgrim has mysteriously become unstuck in time. He goes on an uncontrollable trip back and forth from his birth in New York to life on a distant planet and back again to the horrors of the 1945 fire-bombing of Dresden.Attention, ce film n'est pas d'anticipation et, en réalité, très peu SF.
C'est plutôt une version US réussie du cinéma de Resnais au niveau montage et, également, kitsch populaire.
À replacer dans le contexte de la guerre du Vietnam.
(petit) 9 - DirectorSteven SpielbergStarsGoldie HawnBen JohnsonMichael SacksA woman attempts to reunite her family by helping her husband escape prison and together kidnapping their son. But things don't go as planned when they are forced to take a police hostage on the road.Road movie typique de l'époque, réalisé sans génie mais sympa. Très américain et du placement de produit.
9 - DirectorMichael HanekeStarsChristian FriedelErnst JacobiLeonie BeneschStrange events happen in a small village in the north of Germany during the years before World War I, which seem to be ritual punishment. Who is responsible?Techniquement le meilleur du cinéma européen d'auteur, mais aucun plan génial. L'intrigue est intéressante, presque bunuelienne (c'est Jean-Claude Carrere qui scénariste), mais la fin frustre (les énigmes ne sont pas résolues par la fin ouverte). Le rapport avec l'origine du nazisme semble une prétention douteuse, ce n'est pas très limpide.
8 - DirectorMichael HanekeStarsJean-Louis TrintignantEmmanuelle RivaIsabelle HuppertGeorges and Anne are an octogenarian couple. They are cultivated, retired music teachers. Their daughter, also a musician, lives in Britain with her family. One day, Anne has a stroke, and the couple's bond of love is severely tested.Scénario et dialogues trop mécaniques (surtout avec Isabelle Huppert).
Énervant car situé dans un milieu trop haut-bourgeois et éloigné des valeurs de l'Islam.
Avec placement de produit et figurants mal choisis et négligemment dirigés.
Ne soutient pas la comparaison avec le chef-d'œuvre de Pialat "La gueule ouverte".
7 (8-1) - DirectorJean GrémillonStarsSuzy DelairFernand LedouxPaul BernardAn eccentric man (Paul Bernard) endangers himself when he makes advances toward the girlfriend (Suzy Delair) of a saloon keeper (Fernand Ledoux).Attention, le film devait au départ être dirigé par son scénariste Jean Anouilh.
Deux gros problème :
1) Le personnage principal est toujours très habillé impeccablement, alors qu'il est fauché et n'a pas de ménagère.
2) Le scénario est hyper-construit, une unité théâtrale avec trop de personnages dans la passion au même moment, ce qui donne un aspect artificiel. De plus, c'est mal équilibré, puisque la passion principale n'apparaît qu'à la fin, suite à d'autres passions précédentes qui n'avaient rien à voir. Si on ajoute le lyrisme de Grémillon, cela fait beaucoup.
Cela reste quand même beau grâce au lyrisme délicat de Grémillon. À noter que Michel Bouquet joue jeune, je ne l'avais pas reconnu.
Un gros 8 - DirectorTed KotcheffStarsSylvester StalloneBrian DennehyRichard CrennaA veteran Green Beret is forced by a cruel Sheriff and his deputies to flee into the mountains and wage an escalating one-man war against his pursuers.Photo soignée.
Film d'exploitation à gros budget très au-dessus de la moyenne.
Malheureusement quelques invraisemblances.
Pas vraiment de placement de produit.
Un gros 9 - DirectorSteven SoderberghStarsJames SpaderAndie MacDowellPeter GallagherA sexually repressed woman's husband is having an affair with her sister. The arrival of a visitor with a rather unusual fetish changes everything.Très théâtral, bavard. Film de scénario. Pas un seul beau plan.
Entre Bergman, un peu de Rohmer et Lars Von Trier.
De surcroît, typiquement ex-chrétien occidental qui se veut la norme, à l'opposé des valeurs de l'Islam (confessions intimes, manque de pudeur, apologie de la masturbation, etc.)
La très séduisante actrice Andie MacDowell n'est même pas spécialement mise en valeur.
Très énervant : personnage de pseudo-artiste hyper-friqué sensé être plus sympa que celui de l'avocat.
Peut-être quand même un jalon dans cette catégorie dominante dans les années '90.
A quand même mal vieilli car parler de sexe est devenu très commun et reste des personnages à l'état d'ébauche, artificiellement motivés par le scénario. - DirectorAllen StuartStarsRae KiddRobert StanleyLucille ShearerRae Lane entices her workaholic boss to come to a nudist camp in the hopes of winning his heart. Things go swimmingly, until attractive and pert blond Barbara captures his attention.Fort curieux petit film mélodramatique aux nombreux aspects quasi-amateurs (scénario décousu aux grosses ficelles, maladresse générale, …) qui a pour particularité de se dérouler presque entièrement dans un camp de nudiste.
Les films d'exploitation sur les nudistes, populaires des années 1930 au milieu des années 1960, ont pour caractéristique de faire la propagande (tous les nudistes sourient bêtement, comme dans une publicité) pour le naturisme qui serait bon pour la santé mentale et physique. Dans celui-ci, en plus, sont abordés des thèmes comme le racisme, l'adultère et le suicide, ce qui en fait un cas très particulier.
Deux fulgurances :- Des plasticiens nus dessinant des modèles habillés.
- Une fin qui annonce (inconsciemment ?) "Salo" de Pasolini et l'impasse où conduit la "libération sexuelle".
Le film semble plus long (longueurs alors qu'il est très court.) - DirectorBigas LunaStarsZelda RubinsteinMichael LernerTalia PaulA controlling mother uses telepathic powers to send her middle-aged son on a killing spree.Deux ans après "Démons" de Lamberto Bava, mise en abime un peu lourde et répétitive par Bigas Lunas. Il n'y avait matière qu'à un moyen métrage, c'est longuement répétitif, mais ça vaut 8 car il y a quand même l'actrice de "Poltergeist" (la vieille exorciste) et quelques jolis plans gores, et puis c'est quand même un film pro qui a de la gueule, même si pas vraiment réussi.
- DirectorDavid ZuckerStarsLeslie NielsenPriscilla PresleyO.J. SimpsonIncompetent police Detective Frank Drebin must foil an attempt to assassinate Queen Elizabeth II.Parfois joue subtilement avec les codes hollywoodiens, parfois très vulgaire (la réaction dépend de l'humeur).
Daté et très américain (certains gags sont incompréhensibles ou périmés)
Du placement de produit pour Pepsi. - DirectorStanley KramerStarsSpencer TracyMilton BerleEthel MermanA group of motorists witnesses a car crash in the California desert, and after the driver's dying words indicate the location of a hidden stash of loot, they turn against each in a race across the state to get to it.Comédie d'aventure à très gros budget (cascades, quelques effets spéciaux, …)
Serait le premier film du sous-genre "comédie épique" qui comprend "Those Magnificent Men in their Flying Machines" (1965) et "The Great Race" -1965 également- (... qui serait le meilleur.)
Le scénario aurait pu être plus travaillé (il y a des longueurs). Les acteurs sont vieux (même ceux qui jouent des jeunes), donnant un côté films pour grand-mères. Apparitions d'une minute sans intérêt de Jerry Lewis, puis de Buster Keaton. Petit rôle de Peter Falk jeune.
Couleurs réfléchies. Décors naturels (déserts californiens). Générique de Saul Bass.
Du placement de produit, surtout pour Coca-Cola (trois ou quatre grosses pubs.)
Sympathique divertissement familial du dimanche après-midi.
8+1 = 9 - DirectorPhilippe GarrelStarsJean SebergNicoTina AumontBiographical film about Jean Seberg, loosely based on Nietzsche's The Antichrist.Que des longs plans de visages.
La solitude c'est l'acteur laissé seul, presque sans indication, devant la caméra qui laisse tourner la pellicule longtemps.
Très minimaliste, repose sur trois éléments : caméra de qualité, lumière soignée et personnalités exceptionnelles (Jean Seberg, Nico, Tina Aumont et Laurent Terzieff.)
À ne pas confondre avec le plus court (52 min) "Le bleu des origines" (1979) dans lequel, selon mon souvenir, Jean Seberg marche sur le toit d'un musée à Paris.
S'il fallait coter cette œuvre hors-norme et hors-critère, ce serait 10-1(en raison de l'incitation à la tabagie)=9